Le mois dernier je vous ai présenté Thomas Liénard, charpentier de marine à Audresselles, qui fait revivre la tradition en construisant des flobarts en bois.
A cette occasion, vous avez pu découvrir le "Calypso", construit sur le modèle des flobarts des années 1920.
Dimanche 30 mai dernier, j'ai eu l'occasion de faire une sortie à son bord.
Voici quelques photos suivies de vidéos du "Calypso" en mer, où on se rend compte qu'à coté du plaisir de naviguer à partir d'un port d'échouage, la mise à l'eau et le retour au garage peuvent vite devenir problématiques.
Sur le chemin de la plage, le tracteur Deutz (Reconstitué à partir de 2 moitiés de tracteurs !) est tombé en panne.
Thomas pratique "l'appel à un ami" ;-)
Problème avec l'arrivée de gazole, il va falloir rentrer à l'atelier pour nettoyer le filtre.
C'est Nicolas avec son tracteur Renault rutilant qui apporte son aide ...
... en remorquant le tracteur en panne jusqu'à l'atelier.
Le tracteur est réparé, les mats sont mis en place, le flobart est prêt à prendre la mer.
Thomas à la barre du "Calypso", propulsé pour son infatigable moteur diésel DUCATI IS 11, nous emmène à contre courant vers le Cran aux Oeufs.
Audresselles s'éloigne tandis que le voile nuageux commence à se lever.
La dérive est relevée pendant la navigation au moteur.
Le "Calypso" est très stable et on apprécie l'authenticité de sa construction en bois.
Thomas prépare les voiles. Le flobart est gréé à Bourset-Mallet (Foc, Voile et Tape Cul).
Pendant que nous faisions route, le ciel s'est dégagé et le soleil a fait son apparition.
Le Cran aux Oeufs et quelques maisons du hameau.
Au loin le phare du Cap Gris Nez.
Retour vers Audresselles à la voile. Les bruits de la mer et du vent dans le gréement succèdent au chant saccadé du diésel !
Avec ses 3 voiles gonflées, le "Calypso" va bon train.
C'est un plaisir de longer la côte emportés par la force du vent.
La grand voile du "Calypso".
Un peu vite pour la traine, mais le premier plaisir c'est de naviguer !
Le haut du safran et le sillage.
En naviguant au largue la dérive peut être relevée.
Audresselles approche, il est temps de prendre les amers pour un atterrissage en toute sécurité.
Cap sur la plage !
A peine arrivé il faut affaler les voiles et démonter le gréement.
Prêt pour le remorquage ...
La particularité d'Audresselles est d'avoir un haut de plage constitué de sable et de galets qu'il faut gravir pour rejoindre la route.
La 1ere difficulté se situe juste avant la montée de galets. A cet endroit le tracteur peut s'enfoncer jusqu'à l'essieu dans le sable mou.
Et quand on a passé la première difficulté ...
... Il reste la montée de galets où la progression se fait très lentement.
Après quelques frayeurs, le tracteur a finalement réussi à passer et le reste du chemin se fera sans encombre.
Vidéos de la sortie.
(En ligne prochainement)
Article publié par Yves Photos © Yves Mai 2021
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