Equihen a été occupée et lourdement sinistrée pendant la 2eme guerre mondiale. Le 21 septembre 1944 les soldats canadiens libéraient notre ville.
Cet article du quotidien "La Voix du Nord" revient sur cet épisode de l'histoire.
Reconnaissante envers ses libérateurs, Equihen a baptisé une rue du domaine sauvage "Avenue des Canadiens". Un hommage bien mérité.
Le 22 septembre1944 ce fut au tour du Portel d'être libéré. C'est au fort d'Alprech que le Général allemand Heim s'est rendu aux soldats de la 3e division d’infanterie canadienne.
Depuis quelques années à la fin de l'été, Le Portel rend hommage à ses libérateurs le temps d'un week end.
La dernière édition s'est tenue les 7 et 8 septembre 2013.
Différents clubs étaient présents pour animer ce week end : Les Boys de l’oncle Sam, Into the clouds, le Somme Battlefield pipe band, le Club artésien de reconstitution historique, Les passerelles d’Omaha Beach.
Défilés en ville et visites guidées du fort et du campement ont permis de se replonger dans l'ambiance de l'époque.
Un des moments forts a été la reconstitution de la bataille pour la libération du fort d'Alprech, dont je vous présente trois extraits vidéo ci dessous.
Pour célébrer la victoire rien de tel qu'une bonne fanfare !
Et pour terminer voici quelques photos de cet évenement :
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Les canadiens ont pris une grande part dans la libération de notre région pendant la seconde guerre mondiale. Il y a quelques années j'ai eu l'occasion de photographier des inscriptions gravées en 1944 par ces soldats sur des arbres à proximité du Mont Saint Frieux , au sud d'Hardelot. Les voici présentées. ( Cliquez sur les photos pour la taille réelle).
Depuis quelques années on en voit régulièrement devant Equihen ... Des rumeurs commencent à circuler ... Les usagers de la mer se posent des questions ... Qu'en est il réellement ?
Deux espèces de phoques sont présentes sur notre littoral : le phoque veau marin, et le phoque gris. Voici comment les reconnaître :
Profil du museau : droit pour le phoque gris ("tête de cheval"), plus
rond pour le veau marin ("tête de chien") avec une "cassure".
Illustration en photo :
Voici un phoque veau marin :
Voici un phoques gris
Rapide et malin le phoque peut parfois troubler une paisible partie de pêche s'attirant les foudres des pêcheurs :
le même phoque quelques heures plus tard, après la digestion ... il en rit encore !!
Cet animal facétieux, en plus de priver les pêcheurs de quelques belles prises pourrait il être dangereux pour l'homme dans certaines circonstances ? Suite à plusieurs incidents, une polémique est née au sujet d'une éventuelle agressivité des phoques ...
En mai 2013, la Voix du Nord relatait ces faits :
"A Berck : en allant pêcher la crevette, Claude Ducourneau a eu la peur de sa vie !"
Il était habillé de cuissardes qui lui remontaient jusqu’à la taille.
Par-dessus, il avait enfilé un ciré et noué une ceinture, « pour éviter que l’eau pénètre au-dessus des cuissardes ». Cette nuit-là, Claude Ducourneau a fait ce qu’il appelle « une mauvaise rencontre ». Il l’a racontée aux membres du collectif « anti-phoques », lors de leur réunion samedi.
Ça
faisait quelques jours qu’il avait repéré ce qui semblait être un veau
marin solitaire, qui restait sur la plage nord de Berck. « Il était au large et restait dans le secteur. » Mais ce soir-là, alors que dans la nuit noire, Claude Ducourneau a de l’eau jusqu’à la taille, il est brusquement retourné « cul
par-dessus tête. Je n’ai pas eu le temps de comprendre. Je me suis
retrouvé sous l’eau. J’ai suffoqué. J’ai réussi à remonter la tête hors
de l’eau et c’est là que je l’ai vu. Il m’a foncé dessus une nouvelle
fois et j’ai bu une énorme tasse. Pendant que je me débattais, je
l’entendais crier sous l’eau. Je ne savais pas que les phoques étaient
capables de faire ça. J’ai eu la peur de ma vie... Si je n’avais pas eu
mon ciré, l’eau rentrait dans les cuissardes, je me retournais comme un
bouchon et avec tout mon harnachement, je me noyais... »
Finalement, Claude Ducourneau a réussi à reprendre pied sur la plage. Et le phoque s’est éloigné. « Je pense que c’est un solitaire et qu’il m’a attaqué parce que j’étais sur son territoire. » Depuis, Claude Ducourneau n’est pas retourné taquiner la crevette. « J’ai eu trop peur. Si j’y retourne, c’est accompagné. Je ne pêcherai jamais plus tout seul. C’est trop dangereux. »
En 2012, le site SURF PREVENTION titrait : "Un surfeur victime d’une attaque de phoque en Australie"
Mercredi dernier vers midi, Daniel Falconbridge, 24 ans, attendait
tranquillement les vagues sur sa planche de surf à Garie Beach quand il a
remarqué une forme obscure de 3 mètres de long qui glissait sous l’eau…
Quelques secondes plus tard, il se faisait mordre à la jambe et le
sang coulait abondamment. Il s’est mis à crier ‘‘shark, shark !’’
pendant qu’il ramait de toutes ses forces vers le bord.
Mais il n’a pu
aller bien loin avant que le monstre marin ne revienne mordre sa jambe
de nouveau…
C’est alors qu’au comble de la douleur et de l’angoisse, la tête de l’animal a fait surface et il a alors reconnu…un phoque !
Mais ce n’était pas n’importe quel phoque mais un phoque bien connu dans la zone sous le doux nom de Cecil.
Daniel Falconbridge s’en est tiré avec 3 plaies profondes de sa jambe
gauche ayant nécessité 15 points de suture. Il ne pourra pas retourner
surfer avant au moins 3 semaines.
On sait que les phoques peuvent se montrer agressifs sur terre (ne
jamais approcher un phoque, même blessé, sur la plage) mais les attaques
dans l’eau sont extrêmement rares.
Plus qu’une réelle attaque, il
pourrait s’agir d’un geste de curiosité envers le surfer. Sebastian
Schmid du Sydney Aquarium a déclaré : « Parfois les phoques australiens
peuvent se montrer curieux…Et comme ils n’ont pas de mains, ils
utilisent leur bouche. »
En 2008 le même site titrait déjà :
"Deux surfeurs attaqués par un phoque en Namibie"
Chris Nel et Neels Engelbrecht surfaient sur le spot de Cape Cross à environ 130 kilomètres au Nord de Swakopmund.
Ils se trouvaient à environ 600 mètres du bord quand l’attaque s’est
produite. Neels Engelbrecht a été attaqué par l’animal en furie qui lui a
arraché un morceau d’oreille et l’a mordu à la tête, aux bras et aux
jambes sous ses assauts répétés.
Chris Nel, venu à la rescousse, a essayé de mettre le nose de sa
planche dans la gueule de l’animal mais il a également été blessé à la
tête, au dos et aux bras.
Ils ont eu toutes les peines du monde à sortir de l’eau car le phoque les a poursuivis jusqu’au bord.
C’est Chris Nel qui a conduit leur véhicule (qu’ils avaient dû garer à
un kilomètre du spot) jusqu’à l’hôpital en utilisant son membre
supérieur non blessé pour tenir le volant…
Les deux surfeurs s’en tirent avec une centaine de points de suture au total pour refermer leurs plaies et une hospitalisation à l’hôpital de Swakopmund.
Ils ont été vaccinés contre la rage.
Il s’agirait de la première attaque confirmée d’un phoque sur des
surfeurs. Il est néanmoins déjà arrivé que ce type de phoque s’en prenne
à des plongeurs. Le phoque à l’origine de l’attaque pourrait être un
jeune mâle qui aurait réagi de la sorte pour défendre son territoire.
EXPERIENCE PERSONNELLE
Pratiquant le body board à Equihen depuis de nombreuses années il m'arrive régulièrement de voir des phoques qui s'approchent à 4 ou 5 mètres.
Jusqu'à aujourd'hui je n'ai pas observé d'attaque ni de manoeuvre agressive de leur part. La plupart du temps ils se contentent de rester à une distance de "sécurité" en s'éloignant dès qu'on s'approche. Au vu du faible nombre d'accidents rapportés à l'échelle des océans il semble que les comportements agressifs soient l'exception chez les phoques. Mais au delà du risque d'attaques très rarement observées, la simple présence des phoques alimente la polémique auprès des pêcheurs qui les accuse pèle mêle de consommer d'énormes quantités de poissons, de les faire fuir, de démolir les engins de pêche ...
Voici un reportage de BFMTV sur le sujet :
En 2013 un collectif de défense anti-phoque s'est crée sous l'impulsion des pêcheurs en colère :
« La prolifération des phoques menace la faune et la flore de la
côte. La pression des mammifères marins est trop forte sur l’écosystème
de la côte »
« Les phoques, c’est simple, on n’en veut pas !
». À la maison du temps libre de Cucq, l’ambiance est rapidement montée
chez les participants. Les phoques sont l’incarnation de la colère des
pêcheurs. « En mer, on a le droit d’effaroucher les oiseaux avec un fusil. Et y’a pas que les oiseaux qu’on va effaroucher, tu vas voir.
» Les mammifères s’attirent les foudres des pêcheurs en cassant les
filets et en mangeant la ressource piscicole de la baie. Il y aurait
soixante-dix phoques en baie d’Authie, une dizaine en baie de Canche et
quatre cents en baie de Somme.
« C’est normal
», estime Fabrice Gosselin, président de l’association des pêcheurs à
pied d’Étaples et co-initiateur du collectif de défense. « Pour ces gens, la pêche c’est leur vie. C’est leur métier. » Une lame de fond s’esquisse : « Nous
réunissons les pêcheurs à pied, les professionnels de la pêche et les
pêcheurs de loisirs. Les pêcheurs en eau douce sont aussi intéressés. Et
on veut fédérer la chasse. Les gens ressentent un vrai ras-le-bol. On
est là pour taper du poing sur la table mais aussi pour proposer des
solutions. On tient la route. »
Ces solutions, les pêcheurs peuvent les faire valoir dans le cadre du Parc naturel marin des estuaires picards et de la mer d’Opale créé en 2012.
Ce parc naturel a pour but de protéger la faune et la flore
Plus de 200 espèces animales et végétales y sont recensées, parmi lesquelles 90 espèces de poissons, «dont certaines sont exploitées, menacées ou protégées», à l'image du requin pèlerin, du cabillaud et de l'anguille.
Ce classement doit permettre de renforcer la protection de cette faune
et de cette flore, mais aussi de mieux connaître le milieu marin et de
partager ce savoir. Le Parc naturel marin des estuaires picards et de la
mer d'Opale est le cinquième parc naturel marin de France, les quatre
premiers étant ceux de la mer d'Iroise, de Mayotte, du Golfe du Lion et des Glorieuses (océan Indien).
Espérons que la concertation entre les usagers de la mer, professionnels et amateurs d'un coté et les associations de protection de la nature de l'autre permettra aux pêcheurs et aux phoques de partager harmonieusement notre espace littoral.
Et pour terminer :
QUELQUES REGLES SIMPLES A OBSERVER EN PRESENCE DE PHOQUES
- Ne jamais approcher les phoques qui se reposent sur la plage ou les phoques blessés. - Ne pas approcher les phoques accompagnés de juvéniles. - En mer si vous percevez quelque chose d'anormal dans le comportement d'un phoque n'insistez pas. Il défend peut être son territoire ou ses petits. Allez un peu plus loin pour ne pas le déranger. Il faut garder à l'esprit qu'en cas de confrontation vos chances sont très faibles face à un animal de 200 Kg qui se déplace à 35 Km/Heure et peut tenir 10 à 30 minutes en apnée - La nuit sortez accompagnés pour pratiquer vos loisirs ( pêche, kayak ou autre ) N'oublions pas que les phoques sont chez eux en mer, ils n'ont d'autre solution que d'y vivre et d'y trouver de la nourriture.